Deux publications récentes liées à la langue normande ont retenu notre attention. Deux œuvres radicalement différentes par la forme et par le propos, puisque l’une est écrite et l’autre chantée. Leur mérite commun étant de célébrer le loceis d'cheu nous.
Lire cet articleA men leisi : à ma guise, à mon rythme, en toute liberté, en prenant le temps qu’il me faut… Le temps, Marcel Dalarun a su le prendre. A 82 ans, il signe là son premier recueil de poèmes : 75 œuvres, dont 32 avaient déjà été mises en chansons par Daniel Bourdelès.
Lire cet articleAprès la ville d’Argentan qui fut le siège d’une assemblée consacrée au droit normand, c’est Bayeux qui a reçu début juillet nos cousins jersiais, à l’occasion du 8e centenaire du rattachement des îles normandes de la Manche à la couronne d’Angleterre, dans le cadre des fêtes médiévales de la capitale du Bessin. Les invités se sont livrés à des échanges culturels, à divers jeux, à des démonstrations de musique et de danses, et se sont exprimés dans la langue commune à l’ancien duché : le normand.
Lire cet article« J’i rêvaé de Thor, reide enragi. Gimaez, fèmes, j’allons touot ravagi ! » Trente choristes chantent sous la direction minutieuse et exigeante de Jean-Louis Dalmont. L’enregistrement du dernier disque de Magène touche à sa fin. On connaissait l’association pour la mise en chansons de poèmes rédigés en normand. Cette fois, la gageure est plus osée encore, car il s’agit, ni plus ni moins, d’une comédie musicale, la première au monde dans la langue de Louis Beuve, Gires Ganne et Marcel Dalarun.
Lire cet articleQuand l’auteur de ces lignes était élève au Lycée Malherbe, son chef d’établissement s’appelait Fernand Lechanteur. Pour nous, il n’était que le proviseur, le prothalle, ainsi que nous l’appelions en notre stupide argot de potache. Pour nous, qui avions quotidiennement affaire aux « sous-officiers » qu’étaient les surveillants généraux, ce « chef de corps » était aussi lointain que le sera mon colonel quelques années plus tard : on sait qu’il existe, mais on ne le voit qu’en de rares circonstances.
Lire cet articleLoceis et mait’s d’école (1 ) en Cotentin. Rémi Pézeril en cours de normand. (Photo Pierre Rique © Patrimoine Normand.) Extrait Patrimoine Normand n°44. Par Pierre Rique. La craie crisse sur le tableau noir, où les mots s’inscrivent d’une main mal assurée : « Le co, la vaque et le lapin mâounaunt liement avâo le quemin buttitent d’eun cou sus eune rivyire qui leus fit comme eune barryire. » Rémi Pézeril hoche la tête et, s’a...
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