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Au milieu du XIXe siècle, Deauville n’est encore qu’un modeste village d’une centaine d’habitants, discrètement niché sur un flanc du coteau de Canisy. L’irruption de trois hommes d’affaires avisés va sortir la petite commune de l’anonymat.

Ce titre un brin provocateur désigne la grande exposition de l'année 2011 à Caen dans un Musée de Normandie qui a choisi d'élargir ses horizons. Voulue par son ancien directeur Jean-Yves Marin, préparée longtemps en amont dans la perspective du Onzième Centenaire, elle s'attache à l'établissement des Scandinaves au pays de Novgorod. L'occasion d'apprécier similitudes et différences avec le phénomène qui toucha « notre » Normandie.

Vitrine internationale de la production équine française, le Haras du Pin propose chaque année de nombreuses manifestations de sport équestre et d'élevage sur son site prestigieux. En attendant le départ de la course d'endurance vers le Mont Saint-Michel lors des Jeux Équestres Mondiaux de 2014, voici les événements incontournables de la saison 2011 sur les 1 000 hectares du domaine.

Depuis vingt ans, on en entendait parler. Deauville l'a fait à l'occasion des 150 ans de la station. Pour onze millions et demi d'euros, le Pôle International du Cheval est sorti de terre. Géré par une SAEML (société anonyme d'économie mixte locale) qui emploie douze salariés, il développe sur neuf hectares des installations spacieuses et fonctionnelles.

Une nouvelle saison équestre s'ouvre en ce moment-même. Cette année encore, la Normandie accueillera des étapes du Grand National de saut d'obstacle et de Dressage. On surveillera également les grands rendez-vous internationaux, et particulièrement les Championnats d'Europe de jumping en Espagne.

Depuis le IXe siècle, qui vit les premières implantations de Vikings dans ce qui allait devenir la Normandie, il est de coutume de donner aux nouveaux hameaux le nom de leur premier occupant, suivi du suffixe latin villa, qui désigne un domaine rural chez les Romains. Tous nos noms en ville n'ont pas d'autre origine. Deauville n'échappe pas à cette règle largement appliquée. En 1060, il s'appelle Auevilla.