L’extrémité de la Pointe d’Agon et le Havre de Regnéville. (Photo Érik Groult © Patrimoine Normand.)
Presqu’île dans la presqu’île, la pointe d’Agon offre un havre de paix à la faune, la flore et aux promeneurs respectueux.
Des hauteurs de Regnéville-sur-Mer, la vue s’étend sur son havre où coule la Sienne. Au loin comme une langue de terre, la pointe d’Agon s’allonge devant nous avant l’infini de l’océan.
Comme une île mystérieuse à portée de main, l’envie nous prend de nous y rendre. Mais, attention, devant nous le puissant courant de la Sienne nous barre le chemin et même à marée basse il est dangereux de traverser le havre.
Une autre solution intéressante s’offre à nous, revenons vers le pont de la Rocque et longeons le Havre en direction de la station balnéaire d’Agon-Coutainville. Jusqu’au village de Tourville qui vit la naissance du grand amiral, le paysage est d’une grande beauté. Entre les méandres de la Sienne les « herbus » permettent aux moutons de pré-salé de paître tranquillement. Parvenus à Agon-Coutainville, nous empruntons la petite route fléchée « pointe d’Agon ». Nous entrons dans un paysage protégé.
Ici, plus de quatre cents espèces de plantes ont été répertoriées, parmi elles certaines supportent l’immersion passagère d’eau de mer, telles la glinette, les salicornes, la soude maritime, les lavandes de mer…
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