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Au XIe siècle, Rouen était la plus grande ville du royaume de France. À part quelques éléments dans la crypte de la cathédrale, il ne nous reste plus de vestiges de cette époque mais les archéologues ont retrouvé des traces de l’habitat rouennais du Xe siècle.

En 911, à Saint-Clair-sur-Epte, la Normandie est portée sur les fonts baptismaux par deux grands chefs féodaux. D’un côté, Charles III de France, dit Le Simple ; de l’autre, Hrolf, jarl des Vikings de la Seine. Lors de cet acte fondateur, le plus puissant n’est pas celui qu’on pense : par cet accord, le roi achète une paix indispensable à ses ambitions, et surtout, en donnant en apanage un fief occupé de longue date, il consacre un état de fait.

Ne cherchez pas dans les échos de la Jet Set parisienne, ou dans ceux de la grande aristocratie européenne, la naissance de Vrekk. Vrekk n’est pas un charmant bambin mitraillé par les paparazzi, mais un modeste petit bateau. Tout autre que lui aurait été mis à l’eau sans tambour ni trompette, mais Vrekk n’est pas n’importe qui, il s’agit de l’exceptionnel héritier de la grande famille des navires vikings. C’est donc le port de Carentan qui, ce 7 août dernier, a été le théâtre du baptême de Vrekk.

C’est en l’an 1956, dans la ville martyre de Saint Lô, que vit le jour un charmant bambin, que l’on prénomma Didier. Quelques années plus tard, il allait devenir le spécialiste reconnu de la reconstitution d’objets et d’art de nos ancêtres venus du Nord : les Vikings.

Depuis bientôt cinq ans, menuisiers, sculpteurs, ferronniers d’art et forgerons œuvrent à la réalisation de la réplique du célèbre langskip de Gokstad. L’ambassadeur de Norvège lui-même, Bjorn Skogmo, s’est déplacé pour baptiser à la cervoise la fière esnèque, au ponton J du port de Cherbourg le 14 juin dernier.

Bateau viking, décor central de table : argent, 1882 (Propriété de Sa Majesté le Roi de Suède).   Extrait Patrimoine Normand N°10. Par Jean-Maire Levesque. Des brumes scandinaves aux prairies normandes, nous partons à la découverte du mythe viking. « Le Français cultivé, tout comme le grand public de notre pays, ne tient pas tellement, en fin de compte, à connaître la vérité sur le compte des "fiers enfants du Nord". » C'est par ce cons...