Didier Lemarchant à Gavray, en 2008, démonstration lors de la fête médiévale. (Photo Ange Leclerc-Keroullé © Patrimoine Normand)
Tentative de reconstitution de siège d’après la Tapisserie de Bayeux, XIe siècle, chêne polychrome. (Photo Ange Leclerc-Keroullé © Patrimoine Normand) |
C’est en l’an 1956, dans la ville martyre de Saint Lô, que vit le jour un charmant bambin, que l’on prénomma Didier. Quelques années plus tard, il allait devenir le spécialiste reconnu de la reconstitution d’objets et d’art de nos ancêtres venus du Nord : les Vikings.
Bien que ses parents aient abandonné le travail de la terre, Didier est issu d’une longue lignée de paysans normands attachés à leur terre ancestrale. Ses grands-parents lui transmettront cet attachement à la terre et à ses racines. Ces racines normandes forciront tout au long de sa vie et lui feront prendre conscience qu’elles remontent jusqu’à d’intrépides conquérants venus du Nord à bord de fiers navires à la proue ornée de dragons. Cette parenté viking lui fut d’abord confirmée par son père qui se plaisait à citer que son patronyme « Lemarchant » était celui du 1er duc normand le viking Rollon ou « Hrôlf le Marcheur » ( orthographié Le Marchant sur sa statue du château de Robert le Diable) mais également par son arbre généalogique où on trouve des Thouroude et Anfray, patronymes dérivés de noms vikings. Avec son attachement à ses racines, sa famille lui permettra de développer un goût pour l’histoire : son père est passionné d’histoire napoléonienne, la dernière guerre est encore très présente et on parle beaucoup de cet aïeul mêlé à la chouannerie dans le sud Cotentin et dont la maison qu’habitait la grand-mère de Didier possédait une cache pouvant dissimuler plusieurs personnes.
Mais le premier des jalons qui orientera la vie de notre futur passionné sera la réa...
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