Avez-vous jamais, vous qui lisez ces pages, voyagé à travers ces marais du Cotentin qui sont assez vastes pour que seulement les traverser puisse vous paraître un voyage ? Le plus parisien de nos auteurs normands n’a jamais renié ses origines cotentinaises. Bien au contraire, le célèbre dandy a toujours fait de son pays sa principale source d’inspiration. Né à Saint-Sauveur-le-Vicomte, comment eût-il pu négliger la réalité géographique de son environnement ? De la Vire à la Douve, de la baie des Veys à la lande de Lessay, les marais hantent son œuvre romanesque. Un prêtre marié, L’Ensorcelée, Ce qui ne meurt pas en ont gardé l’empreinte indélébile. Errance littéraire sur le réseau paludéen du Cotentin.
Lire cet articleQue le lecteur se rassure. Nous n’avons pas décidé d’intégrer le sport préféré des Français au patrimoine régional. Jeu éminemment respectable au demeurant, le football possède et gardera ses défenseurs ailleurs que dans ces colonnes. Par ce titre quelque peu provocateur, nous entendons simplement souligner un paradoxe de la vie caennaise : celui d’un nom régulièrement scandé à l’unisson par des milliers de Normands enthousiastes qui pourtant, en dehors des stades, ne représente plus grand chose aux yeux de nos contemporains. Alors, François de Malherbe, auteur surfait ou génie oublié ? Comme souvent en Normandie, la vérité semble bien à mi-chemin de ces extrêmes.
Lire cet articleAffluence des grands jours, discours, musique Renaissance… Que se passait-il, en ce beau samedi 4 septembre 2004, à l’ombre de la Tour de Barville, au Mesnil-au-Val ?
Lire cet articleA men leisi : à ma guise, à mon rythme, en toute liberté, en prenant le temps qu’il me faut… Le temps, Marcel Dalarun a su le prendre. A 82 ans, il signe là son premier recueil de poèmes : 75 œuvres, dont 32 avaient déjà été mises en chansons par Daniel Bourdelès.
Lire cet articleQuand l’auteur de ces lignes était élève au Lycée Malherbe, son chef d’établissement s’appelait Fernand Lechanteur. Pour nous, il n’était que le proviseur, le prothalle, ainsi que nous l’appelions en notre stupide argot de potache. Pour nous, qui avions quotidiennement affaire aux « sous-officiers » qu’étaient les surveillants généraux, ce « chef de corps » était aussi lointain que le sera mon colonel quelques années plus tard : on sait qu’il existe, mais on ne le voit qu’en de rares circonstances.
Lire cet articleSi l’on excepte Paris, où il a fait carrière, deux villes ont compté pour Jules-Amédée Barbey d’Aurevilly : Saint-Sauveur-le-Vicomte où il est né en 1808, et Valognes qui a abrité ses premiers émois amoureux, où la fuite du temps l’a ramené tardivement comme vers une vieille maîtresse. A tel point que, après les destructions de 1944, la Versailles normande (qui comptait au Grand Siècle une centaine d’hôtels particuliers) ne cultiverait plus que la nostalgie d’une gloire révolue s’il n’y survivait le souvenir du Connétable des Lettres.
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