Lettres autographes de Guillaume de Gouberville et de Jeanne du Fou. (© Archives départementales de la Manche - Cliché A. Poirier)
Ségolène Garçon se préparant à présenter les nouveaux documents de la collection Gilles de Gouberville. (© Louis Lefèvre) |
Affluence des grands jours, discours, musique Renaissance… Que se passait-il, en ce beau samedi 4 septembre 2004, à l’ombre de la Tour de Barville, au Mesnil-au-Val ?
En fait, du nouveau sous le soleil : très exceptionnellement, en partenariat avec le Comité Gilles de Gouberville, les Archives départementales de la Manche avaient accepté d’offrir, hors les murs, un bain de foule aux documents goubervilliens récemment acquis lors d’une vente publique à Cherbourg.
Quel autre lieu pouvait plus justement accueillir ces vénérables vestiges d’au moins quatre siècles pour certains, que cette vieille Tour, improprement dite « de Barville »1, dernier vestige intact de l’antique manoir qui vit naître et mourir Gilles de Gouberville ?
Ségolène Garçon, jeune Conservatrice stagiaire du Patrimoine sut, ce jour-là, sobrement, mais savamment, présenter au public les nouvelles acquisitions de la « Collection Gilles de Gouberville », dont elle a dressé le répertoire méthodique. Elle a surtout bien fait sentir tout l’intérêt du contenu de cette collection qui renferme désormais de magnifiques documents originaux du XVIe siècle, et toute une série d’autres copies et d’études plus récentes. « Les documents, a-t-elle précisé, constituent un complément indispensable au Journal, pour les chercheurs et amateurs de Gilles de Gouberville. Bien des éléments de sa vie resteraient inaccessibles sans eux. Sans les papiers privés, il serait par exemple impossible d’identifier les liens qui unissent Gilles de Gouberville aux autres membres de sa famille. Des pièces comme les testaments ou les lettres alors échan...
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