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L'artiste peintre cabourgeais, Arnaud de Mézerac nous a ouvert les portes de son atelier.

Les collections du musée Baron-Gérard, fermé le 31 décembre 2001, occupent l’Hôtel du Doyen depuis le 1er juin 2002. Un hébergement provisoire en attendant la mise aux normes de l’ancien palais épiscopal. Si le nom du baron Gérard évoque immanquablement le musée Municipal de Bayeux, on ne sait pas toujours ce que ce patronyme représente dans l’évolution culturelle du Bessin.

À quoi pouvait-il bien ressembler, le plus célèbre des Normands ? De notre duc, aucun portrait réaliste ne nous est parvenu, et pour cause : ce n’était pas l’usage alors de reproduire trait pour trait le visage des grands de ce monde. Aussi les représentations qui nous sont parvenues relèvent-elles d’une pure convention propre à l’épo­que médiévale.

Comme partout en France, le XIXe siècle a vu fleurir une abondante statuaire destinée à distinguer des personnages de la région, ou qui ont tenu en Normandie un rôle important. Treize de ces œuvres en bronze, dues au ciseau d’artistes de renom, viennent d’être officiellement inscrites au titre des Monuments Historiques par la préfecture de Basse-Normandie.

Quand on parle de Jean-François Millet, on est surpris de s’apercevoir que, malgré sa renommée mondiale, il reste encore un inconnu pour beaucoup, ou que ceux auxquels son nom est familier le réduisent souvent à « L’Angélus » ou aux « Glaneuses ».

Comme chaque année à la fin de l’été, après la saison des courses, Deauville est une magnifique vitrine de la Normandie ouverte sur le monde. Cette année marquait plusieurs anniversaires : le 60e Anniversaire du Débarquement et le 30e Anniversaire du Festival. A part la présence de Susan Eisenhower et le passage chaque jour des épisodes de Band of Brothers, l’évocation du premier fut sobre, tout autant que celle du second. Ce fut une année relativement classique.