Le petit port de Goury, son phare et l’abri du canot de la station SNSM. Au large, les écumes nous font deviner le passage du raz Blanchard. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Le Mona Rigolet croise aux abords du phare de Goury. Ce dernier balise le passage du cap de la Hague depuis 1837. (© SNSM Goury) |
À l’extrémité de la Hague, au nord-ouest du Cotentin, sur une pointe battue par les vents et les marées, se dresse un drôle de bâtiment octogonal dans le paysage haché du littoral haguais. Depuis 1870, la station de Goury et sa poignée de sauveteurs veillent sur les usagers de la mer.
Roger Le Huel, ancien aide-mécanicien du canot Raz Blanchard, écrivait : « Heureux celui qui a ouvert ses yeux sur La Hague. » Il est vrai que les paysages idylliques de ce coin de Cotentin attirent des visiteurs de toute la planète. Cependant, lorsque la tempête gronde, la côte est déchirée par le vent et la mer. Les sauveteurs de la station SNSM de Goury restent opérationnels à toute heure pour secourir les navires en difficulté.
Goury au gré des vagues
Quelques kilomètres après Auderville, Goury et son phare s’ouvrent à nous. Au bord du port, face à la jetée, la station abrite le Mona Rigolet, canot tous temps de la SNSM, prêt à appareiller à tout mo...
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