Le site primitif du « casino » quand il était encore une simple extension de bois après la période des cabanes. Ici, l’on voit les dégâts causés par une tempête. Vue vers 1909. (© Coll. Patrimoine Normand)
Gravure réalisée au XVIIe siècle par Tassin représentant la ville et la configuration particulière de Granville. (© Coll. Patrimoine Normand) |
Les propriétés géographiques, naturelles et historiques de l’Avranchin et du Cotentin ont permis aux bourgs et villes côtiers de développer tout au long du XIXe et du XXe siècle des infrastructures et des sites accueillant les adeptes des « bains de mer » et plus généralement du tourisme balnéaire. Bien sûr, cet attrait a profondément modifié l’aspect des côtes de la Manche, ce que nous proposons de voir à travers ces témoignages que sont les vues anciennes.
Un espace géographique porteur
Granville se trouve à l’extrémité de la vaste baie du Mont-Saint-Michel et ferme une large anse qui trouve son opposé à Cancale. Cet espace géographique présente de grandes plages de sable entrecoupées de massifs rocheux et d’écueils rocailleux. De part et d’autres de Granville, des anses protégées offrent depuis l’origine, des plages plus ou moins étendues de sable. De plus, la configuration de la presqu’île du Cotentin avec son extrémité et le « ras Blanchart » offre une bonne protection aux gros grains venant de la Manche. Toutes ses particularités font de la baie du Mont et du secteur de Granville, un endroit où toutes les conditions physiques étaient réunies pour permettre à l’activité balnéaire de s’imposer. Et de fait, dès le XIXe siècle, Granville et plus généralement les bourgs voisins vont largement développer cette indus...
Il vous reste 94 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|