L'espoir du pêcheur, Guillaume Fouace, 1881. Huile sur toile. (© Musée Thomas-Henry, Cherbourg)
Guillaume Fouace,. Autoportrait à la palette. (© Musée Thomas-Henry, Cherbourg) |
En cette année 1995, le Cotentin célèbre le centenaire de la mort d'un homme représentatif de ce que fut la Normandie du XIXe siècle et surtout aborde à propos d'une vie d'artiste ce qu'est le rapport entre un homme et son temps. C'est dans cet esprit que l'exposition du musée Thomas-Henry à Cherbourg a été conçue, liant objets et tableaux.
Guillaume Fouace, mort en 1895 à Paris, est resté toute sa vie très attaché à ses racines normandes. Comme beaucoup d'autres normands du XIXe siècle, il « monte à Paris » mais en gardant une grande fidélité à ses origines tout en participant à l'art de son temps. Ses succès aux salons de Paris en témoignent.
UN PEINTRE PAYSAN ?
Un premier intérêt de suivre la vie de Guillaume Fouace, c'est de découvrir un peintre paysan ! Ce n'est en effet qu'à 30 ans qu'il quitte Réville, le village de cultivateurs et de pêcheurs du Val de Saire où il est né en 1837. Dans ce milieu très traditionnel, il est élevé par sa mère qu'il a peint à plusieurs reprises et en particulier dans un tableau manifeste : La dernière fileuse de mon village. En effet, la Normandie du XIXe siècle voit peu à peu disparaître les métiers et pratiques traditionnels et Fouace est un témoin ému de ce dé...
Il vous reste 91 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|