Vue aérienne du Mont montrant les remparts. De droite à gauche : la Tour du Nord (1256), Bastillon de la Tour Boucle (1481), Demi-Lune, Tour Basse (1731), Tour de la Liberté (© Éditions Le Goubey).
Lorsque finit le XVIe siècle, la forteresse c'est tout d'abord l'abbaye elle même, sorte d'immense donjon de granit dominant l'assaillant éventuel du haut de ses grands murs qui sont de véritables courtines. En 1393, son entrée du côté de la ville est renforcée par un puissant châtelet édifié par Pierre Le Roy. Flanqué de hautes tourelles, il est établi en redan ; son entrée n'est pas frontale et est ainsi mieux protégée, l'assaillant présentant son flanc droit à la courtine. On retrouvera ce système en d'autres endroits du Mont et en particulier à la Porte du Roy qui sera construite par Louis d'Estouteville. Au pied du châtelet de l'abbaye se trouvent des fortifications avancées sous forme de barbacane, que l'on voit déjà sur la miniature du Duc de Berry. Elle présente deux entrées en redan, une vers l'ouest et une vers l'est. Et c'est dans ce secteur, à l'angle sud-est, près du châtelet, qu'on trouve la portion la plus ancienne du rempart avec la Tour du Nord. C'est à partir de là que Robert Jolivet fit construire le rem...
EXTRAIT DU DOSSIER " LE MONT SAINT-MICHEL" (publié dans Patrimoine Normand n°04).
» Le Mont Saint-Michel
» L'héroïque résistance des chevaliers du Mont
» L'ordre de Saint-Michel
» La forteresse
» La belle histoire d'Annette Poulard
» La ville
» L'église Saint-Pierre
» L'abbaye
» La merveille
» L'église abbatiale et la vie spirituelle
» Les imaginaires du Mont Saint-Michel
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