Depuis l’émergence de l’archéologie préventive à la fin des années 1980, les côtes et le sol de la région normande n’ont cessé de livrer des vestiges de la bataille qui s’est livrée du 6 juin à la fin du mois d’août 1944 entre les forces alliées, américaines, britanniques et canadiennes, et les troupes d’occupation du IIIe Reich. Depuis 2014, ces découvertes alimentent une nouvelle thématique de recherche liée à l’histoire matérielle et anthropologique du conflit ainsi qu’aux enjeux mémoriels qui en découlent aujourd’hui, dont la candidature des plages du Débarquement à la liste pour une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.
Lire cet articleLe musée Thomas-Henry à Cherbourg-en-Cotentin met l’archéologie à l’honneur grâce à deux expositions qui se succéderont de 2022 à 2024 : ArchéoCotentin 1 et 2. La première, qui avait pour ambition de faire découvrir une large période, de la Préhistoire au début de l’Antiquité, soit 300 000 ans d’histoire tout de même, vient de s’achever en mars de cette année. Ce sont désormais les périodes les plus récentes, de l’Antiquité à la fin du Moyen Âge, qui font l’objet d’une présentation au public. Ces deux manifestations sont l’occasion de faire découvrir, dans ces quelques lignes de Patrimoine Normand, un premier bilan de cette archéologie de la Préhistoire et de la Protohistoire du Cotentin.
Lire cet articleLes dépôts d’objets en bronze dans le département de la Manche. Un phénomène mystérieux des âges du Bronze et du Fer. La Normandie peut s’enorgueillir d’avoir la plus ancienne mention de la découverte d’un dépôt de l’âge du Bronze en France.
Lire cet articleLa fouille réalisée sur la minière de Ri (Orne) a été l’occasion de s’interroger sur la fabrication des haches polies au Néolithique. On estime à plusieurs millions, le nombre de haches fabriquées à partir des neuf mille puits de la minière. Cela suppose une certaine rationalisation du travail de façonnage et de polissage : on peut presque parler d’une relative forme d’industrialisation.
Lire cet articleL’archéologie normande connaît depuis une vingtaine d’années des avancées considérables, en particulier pour les périodes les plus reculées de la préhistoire et de la protohistoire. Ces résultats sont pour une grande majorité à mettre au crédit de l’archéologie dite préventive, qui intervient avant chaque destruction du sous-sol en lien avec de futurs aménagements : routes, lotissements, espaces économiques, etc.
Lire cet articleLes hommes de la préhistoire qui étaient jusque-là en phase avec la nature vont peu à peu disparaître et céder la place aux hommes du Néolithique, des agriculteurs et éleveurs venus du Proche-Orient qui s’approprient et façonnent le paysage. Les conditions précises de cette mutation nous échappent encore, mais des changements radicaux dans les formes d’habitat et dans les modes d’exploitation du territoire sont les signes d’une transformation profonde des modes de vie.
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