Horse-ball : une équipe phare au sémaphore d'Agon-Coutainville. Rien de tel qu'un petit galop dans la mer pour affermir les membres ! (© Thierry Georges Leprévost)
Très spectaculaire : le ramassage à deux mains autorise des postures inattendues qui relèvent, tantôt de la voltige, tantôt de la cascade ... et il nécessite une extrême souplesse du cavalier. (© Thierry Georges Leprévost) |
C' est le moins qu'on puisse dire : le horse-ball n'est pas à proprement parler une discipline équestre reine en Normandie, où l'on affectionne plus volontiers le saut d'obstacles ou les courses au trot. Ce sport, pourtant, y est pratiqué. Et, parmi les équipes existantes, celle d'Agon-Coutainville tire plus qu'honorablement son épingle du jeu.
L'association Coup d'envoi est née voici une dizaine d'années, par la volonté de cavaliers confirmés qui avaient envie de sortir des sentiers battus en s'adonnant àune activité équestre qui mette en jeu l'esprit d'équipe. Plus accessible que l'onéreux polo, et plus généreux que lui en nombre de clubs qui permettent de participer à des compétitions, le horse-ball s'imposa naturellement à eux. Basée depuis 2001 chez Marie Quétier, au sémaphore d'Agon-Coutainville, cette équipe phare de la région normande s'entraîne régulièrement pour demeurer au meilleur de sa forme.
Des origines asiatiques
Tout comme le polo, le horseball est issu des horizons indoeuropéens proches de la Perse et du Pakistan. En Afghanistan, le bouzkachi est un jeu brutal très ancien pratiqué dans les steppes ou sur les plateaux désertiques, qui consiste pour deux équipes à s'arracher le cadavre d'une chèvre décapitée, un sport redoutable et viril que Joseph Kessel décrit dans son roman Les cavaliers. Les coups directs par l'intermédiaire de cravaches, les heurts des chevaux entre eux en font une activité guerrière. Autre référence, cinématographique : quiconque a vu le film L'homme qui voulait être roi se souvient de telles « joyeuses » empoignades où la balle prenait la forme d'une tête humaine, celle de l'ami du hé...
Il vous reste 94 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|