Restitution du nymphée de la place de la Pucelle, à Rouen. (© Érik Follain)
![]() Vestiges du nymphée de la place de la Pucelle, à Rouen. (© Érik Follain) |
La facilité, au quotidien, avec laquelle nous nous procurons l’eau nous a fait oublier à quel point elle est vitale mais aussi difficile à trouver dans un milieu proche du milieu naturel. La civilisation gallo-romaine, essentiellement dans les villes et villages, ajoute au puits gaulois une eau courante abondante distribuée à tous. L’archéologie préventive a permis la découverte, en Seine-Maritime, de nombreuses fontaines dont la variété tant technique qu’esthétique est particulièrement remarquable.Ceci illustre la richesse d’une architecture encore trop souvent considérée comme mineure.
Rouen
Capitale des Veliocasses, Rotomagus, a livré récemment quelques exemples de fontaines tout aussi bien privées que publiques. Cependant la spécificité rouennaise réside dans l’existence de puits « artésiens » architecturés.
Au sein d’une domus, mise au jour lors du creusement du parking des Espaces du Palais, les vestiges d’un bassin de 1,25 m par au moins 3 m ont été dégagés. Adossé à une salle sur hypocauste, il occupe l’un des côtés d’une cour dallée, les trois autres côtés étant aménagés en galerie. Posée sur une platée de mortier de tuileau subsistait une partie des dalles de son socle creusée d’une gorge de 0,07 m pour le joint d’étanchéité. En l’absence de trace de tuyauterie on ne peut totalement écarter la possibilité d’une alimentation par simple recueil des eaux de toi...
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