Concours hippique de Sainte-Mère-Église. Éric Navet, vainqueur du Grand Prix en 1999. (Photo Jean Bougie.)
Sainte-Mère-Église a trois titres de gloire : son sanctuaire roman, le Débarquement et son concours hippique. Celui-ci connaîtra à Pâques sa 63e édition. Un record de longévité pour ce type de manifestation. Les secrets d’une réussite.
En Normandie, on vit depuis toujours avec le cheval, mais peut-être dans le Cotentin plus qu’ailleurs. Terre rurale par excellence, il a vu grandir les deux grandes races équines françaises issues d’une même souche : le Trotteur Français et le Selle Français. Tout comme dans le Saint-Lois, cette autre terre du champion d’obstacles, en Cotentin on naît, on vit, on respire à travers le cheval. Jusqu’au milieu du XXe siècle, il est rare qu’un éleveur de bovins ne possède pas une ou deux poulinières. Et s’il n’a pas de reproductrices, il utilise leurs produits comme tout le monde, pour le travail ou le déplacement ; et même pour le loisir : dans les années 1930, le canton de Sainte-Mère s’enorgueillit de quatre champs de cour...
Il vous reste 91 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|