Deux pages ouvertes d’un des manuscrits de Gouberville. (Doc ; Archives de la Manche.)
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En 1867, l’Abbé Alexandre Tollemer, ancien principal du collège de Valognes, dénichait par hasard deux rouleaux poussiéreux d’un grimoire inconnu, dans le chartrier du château de Saint-Germain-de-Varreville appartenant à Raoul de la Gonnivière. Sa curiosité d’érudit aussitôt mise en éveil, il sollicita - et obtint - du propriétaire, l’autorisation d’étudier sa trouvaille à loisir et de faire ensuite ce qu’il voudrait de son travail .
Pendant de longs mois, Tollemer travailla à déchiffrer l’écriture obsolète de ces « deux liasses de papier enveloppées dans une feuille de parchemin, ayant [chacune] la forme d’un billot de 30 cm de long sur 10 de large et autant en épaisseur, dont les feuilles tenaient au dos de la couverture par une forte ficelle autour de laquelle s’enroulait le fil qui les unissait. »
Toutefois, il ne regretta pas ses efforts, étant le premier à reprendre intimement contact avec « le vieux Sire » de Gouberville, alors totalement oublié depuis plusieurs siècles.
Comme il publiait ses résultats par bribes dans le journal de Valognes, il fut maintes fois demandé au savant abbé d’éditer sa transcription in extenso ; mais, craignant de rebuter le lecteur par la forme plutôt froide et répétitive du document, il préféra en préparer un commentaire, qu’il publia à Valognes en 1873, à … 30 exem...
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