Le moulin à vent de Fierville-les-Mines. (Photo Erik Groult © Patrimoine Normand.)
Apparu en 1744, le Moulin de Fierville-les-Mines, peut, après une exemplaire restauration, de nouveau moudre le grain. Vers la découverte d’un passé que l’on croyait révolu.
Il y a bien longtemps que le vent qui souffle sur la Manche, modelant les arbres comme pour indiquer sa direction, que le vent de mer qui se glisse dans l’embrasure des portes et qui est si fin lorsque c’est l’hiver, il y a bien longtemps que ce vent ne faisait plus tourner les ailes des moulins du Cotentin.
Même les « anciens » ne pouvaient raconter des histoires vécues sur ces tours postées en haut des collines et qui pourtant avaient jadis fait partie du paysage.
Ce paysage qui aurait paru bien nu sans leur compagnie. Ces tours de pierre nous interrogent. Certes au cours de voyages pas forcément lointains, nous avons pu découvrir des moulins à vent en fonctionnement, voire même être invités à observer leurs mécanismes, exprimant l’huile des graines ou remontant l’eau des polders, leur architecture régionale empruntant les matériaux et traditions de leur région.
Mais comment s’imaginer, ici dans la presqu’île, alors que ces tours de pierre magnifiquement appareillées, dépourvues de leurs chapeaux, isolées au milieu d’une pièce de terre, comment s’imaginer que ces construc...
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