Un des chemins de Montaigu traversant les bois et les labours. (Photo Erik Groult © Patrimoine Normand.)
Au cœur de la presqu’île du Cotentin, sur un sommet dominant la région, se cotoient une église, un ossuaire et une fontaine dédiée à Saint-Martin, un lieu sacré exceptionnel.
Se rendre de Valognes à Quettehou, c’est traverser une région des plus boisée. Là, alors que nous avons parcouru quelques kilomètres, Montaigu nous est indiqué et la route, sous les arbres, nous conduit en un lieu magnifique. Lieu magnifique par sa topographie : il domine toute la région et à perte de vue nous contemplons le Val de Saire.
Nous nous plaisons à penser que, depuis les temps les plus anciens, un culte druidique s’accomplissait ici. Depuis toujours les hommes ont dû être séduits par ce site magique. En 1833, P. de Fillastre nous décrit « Des monuments druidiques » des pierres butées (ou calées) se dressent sur les pentes du mont : « Ces pierres butées sont voisines, n’étant séparées que par un chemin nommé “la chasse des racines” elles sont placées sur la pente de la montagne au sommet de laquelle se dresse l’église. Ces pierres butées au nombre de deux et de poudingue, de même nature que la montagne, on les nomme “les grises pierres” ». Lors du premier quart du XIXe les habitants du lieu attribuaient souvent ces curiosités aux Anglais.
Nous gravissons maintenant le « Mons Agutus » où la Sinope prend sa source.
La présence de tuiles et de briques, la découverte d’une vingtaine de médailles de bronze et d’une figurine en terre cuite blanche semblable à celle trou...
Il vous reste 87 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|