Marais de la Taute. Les fossés qui courent entre les prairies humides sont particulièrement riches sur le plan botanique et en batraciens. (© Groupe Ornithologique Normand)
Le Groupe Ornithologique normand nous emmène cette fois dans les marais de Carentan où nous découvrons des espèces rares. Les fossés qui courent entre les prairies humides sont particulièrement riches sur le plan botanique et en batraciens.
La Taute est une des quatre rivières qui convergent vers la baie des Veys et dont les basses vallées, normalement facilement inondables forment les marais de Carentan, dénommées plus souvent désormais, marais du Cotentin et du Bessin, depuis que le parc naturel régional a été créé.
Le patrimoine naturel de la vallée de la Taute est un des plus riches au sein de cet ensemble exceptionnel. On peut même dire avec un peu d’ironie que sa valeur relative croît régulièrement étant donné que l’intérêt des autres vallées a plutôt tendance à décroître !
La cigogne blanche, une des espèces remarquables de la vallée de la Taute. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Les prairies tourbeuses, où alternent fauche tardive et pâture extensive, les fossés envahis d’une végétation, devenue rare ailleurs en Europe, permettent à des oiseaux exceptionnels de se reproduire ou de faire escale au printemps.
Le rôle de ces marais, de mi-juillet à février, est amoindri en raison de l’extraordinaire densité de gabions où la chasse peut s’exercer jour et nuit, tous les jours pendant sept mois et demi ! Seuls, quelques secteurs mis en réserve de chasse per...
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