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C’est un concept récent, qui pourrait être amené à se développer, tant il est simple d’application et efficace. L’exemple est donné par Jean-Pierre et Isabelle Brix, propriétaires de l’Hôtel de France et du Restaurant les Fuschias de Saint-Vaast-la-Hougue, dans la Manche.

Tous les ans à la même période (généralement, le deuxième week-end de mai), ce sont des milliers de personnes qui arpentent les rues et promenades à la découverte ou redécouverte du patrimoine local. En effet, petits ou grands, passionnés ou détachés, en famille ou entre amis, l’événement est à ne pas manquer et se déroule toujours dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Il permet, le temps d’une soirée, de s’attarder sur des monuments qui font partie de notre quotidien, que l’on voit mais que l’on ne regarde plus…

Au fond de la petite église de Saint-Martin-Don, dans les gorges de la Vire, deux hommes s'affairent autour du maître-autel. L'objet de leurs attentions : le tableau qui orne le mur oriental du chevet. Une œuvre méconnue qu'ils vont sauver de l'oubli. Ils travaillent pour l'Inventaire du Patrimoine Général du Patrimoine Culturel de Normandie.

Il est des savoir-faire qui perdurent et perdureront en Normandie grâce à des personnes enracinées et motivées. C'est le cas du personnage haut en couleur que nous vous présentons ici. Joël Simon est de ces Normands qui ont passé une partie de leur vie loin de leur terre, la vie des expatriés, des exilés.

Depuis 1927, « Les Amis des Monuments et Sites de l'Eure » (AMSE) unissent leurs forces au sein d'une association de tous les combats pour le patrimoine bâti, naturel et écrit. Patrimoine Normand souhaite souligner leur travail autant que leur mérite et présente les grandes lignes de cette association destinée à toutes celles et ceux qui veulent œuvrer pour les beautés normandes de l'Eure.

Toutes les églises de nos campagnes offrent un patrimoine singulier vers lesquels nos yeux se lèvent avec curiosité. Toutes révèlent une histoire riche et passionnante dans chaque village, si humble soit-il, avec leurs pierres imbibées de foi et de chants sacrés, et toutes ne demandent qu’à restituer ce souffle sacré aux amateurs venus les visiter.