Il n’est pas de rivière plus fantaisiste que l’Iton qui, après maintes circonvolutions à travers le pays de l’Eure, se permet de disparaître sous terre sur plusieurs kilomètres du côté de Damville, puis de refaire surface avant de traverser la capitale : Évreux. Mais alors, voilà que ses eaux se divisent, s’écartent en plusieurs bras, jouant à cache-cache avec les habitants. Après quoi elle va se jeter langoureusement un peu plus loin dans l’Eure après avoir salué au passage le château Renaissance d’Acquigny. Évreux, « la cité jolie », est à l’image de sa rivière, calme en apparence mais d’une incroyable diversité. Avec en plus une remarquable ténacité, capable de résister aux plus effroyables des cataclysmes, de disparaître, puis de réapparaître en suivant le cours immuable du temps, comme si de rien n’était. Combien de fois cette vieille cité opiniâtre ne fut-elle pas brûlée, pillée, massacrée ! Combien de fois, disparue dans les flammes, fut-elle prise et reprise par des assiégeants en furie… pour renaître triomphante !
Lire cet articleÉvreux - Le quartier cathédrale derrière les anciens remparts gallo-romains, la cathédrale à gauche (façade du XVIe siècle) l’ancien évêché à droite (XVe siècle) qui s’appuie sur les remparts. (Photo Eric Bruneval © Patrimoine Normand.) Extrait Patrimoine Normand n°24. Par Isabelle Audinet. Le mur gallo-romain sur lequel fut construit l’évêché. La construction en est très soign&eacu...
Lire cet articleLe Vieil-Évreux - Gisacum. Vue sur la salle chaude et la chaufferie et masque en tôle de bronze. (Photo Eric Bruneval © Patrimoine Normand). Extrait Patrimoine Normand n°22. Par Isabelle Audinet. Sur les lieux de l’ermitage d’un saint assez mystérieux, les hommes ont construit ce qui allait devenir l’un des plus beaux villages de France. Le paysage, la lumière, la pierre, les hommes, tous semblent s’être unis pour y contribuer. Un autre visage de la Normandie, trop peu connu....
Lire cet articleLes Charitons. Tintenelliers ouvrant la procession (© Eric Bruneval). Extrait Patrimoine Normand N°11. Par le Comte Michel de Vaumas. Les confréries de charité recouvraient autrefois toute la Normandie, elles sont encore représentées dans le pays d'Auge et dans le diocèse d'Évreux où il y a encore environ 1200 frères. Une tradition vivante. Les confréries sont apparues en Normandie au XIe siècle, mais les plus anciens statuts remontent qu'au XIIe siècle. Ils co...
Lire cet article
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|