Louis-Philippe, « roi des Français », par Pierre Roch Vigneron, portrait peint en 1831, peu après son accession au trône. (© Paris musées – Musée Carnavalet – www.parismusees.paris.fr)
Durant le long règne de Louis XIV (1643-1715), la France fut rarement en paix. Le Roi-Soleil mena en effet une politique d’expansion territoriale tous azimuts qui le conduisit à entrer en conflit avec la plupart de ses voisins. En 1688, débute la terrible guerre de la Ligue d’Augsbourg, au cours de laquelle la Normandie se retrouve en première ligne. Et c’est la cité de Dieppe qui paie le prix fort.
Voilà plusieurs années que la monarchie de Juillet suscite de très fortes oppositions. À l’origine, elle portait un projet plutôt libéral, garantissant par exemple la liberté totale de la presse. Dès l’origine, elle fut tiraillée entre les thèses d’Adolphe Thiers, à qui l’on attribue la formule fameuse « le roi règne et ne gouverne pas », et celles de François Guizot, « le trône n’est pas un fauteuil vide ». Elle ne cessa de prendre un tour autoritaire, faisant croître le mécontentement. Et tant pis pour les cassandres qui, tel le ministre de l’Instruction publique Salvandy, prophétisent : « Nous dansons sur un volcan. »
Fin de règne
Des insurrections éclatent dans la nuit du 22 au 23 février 1848, soutenues par les militants républicains. Bientôt, les légions de la garde nationale, principaux piliers du régime, se mutinent. Terrifié et apathique, Louis-Philippe sacrifie Guizot, ministre honni, en demandant sa dé...
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