L’église Notre-Dame d’Étretat côté sud. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand)
Intérieur de l'église d’Étretat - les piliers romans, au premier plan : le puits. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand) |
On vient à Étretat surtout pour admirer les merveilles de la nature, célèbres dans le monde entier, que sont les étonnantes falaises et la non moins surprenante aiguille qui, selon Maurice Leblanc, recèlerait les trésors cachés du royaume de France.
Mais il est un autre lieu, tout aussi admirable et bien moins fréquenté, nous voulons parler de l’église Notre-Dame d’Étretat, synthèse parfaite entre le style roman et le style gothique. Car cette église se présente en deux parties : d’une part l’église romane qui fut érigée au début du XIe siècle, d’autre part par une construction gothique du XIIe siècle qui tendait à remplacer l’ancien monument par une église plus vaste en forme de croix latine, et plus en rapport avec les principes d’architecture de l’époque.
C’est ainsi que le visiteur est surpris d’emblée par la grandeur de l’édifice et par la beauté de la tour lanterne. Arrêtons-nous tout d’abord un instant devant le portail. Il est entouré d’une arcade romane primitive composée de trois arcs au motif crénelé et d’un cordon de pierre. Nous entrons par là dans la partie romane. Immédiatement à l’entrée, dans la grande nef, un puits est visible et on se demande encore aujourd’hui à quel usage était-il réservé. Sans doute pour les besoins en eau de la population dont les masures étaient regroupées autour de l’église. Quoique rare, ce puits n’est pas exceptionnel, on en trouve quelquefois dans les églises an...
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