Annick Perrot a été faite Chevalier dans l'ordre des Arts et Lettres en reconnaissance du travail qu'elle a accompli. (© Jeannine Bavay)
Annick Perrot, historienne et conseillère municipale de Saint-Vaast-la-Hougue, nous raconte comment est venue l'idée de faire inscrire les tours observatoires de Saint-Vaast-la-Hougue et de Tatihou au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Mon plus lointain souvenir des tours date de l'enfance, à l'époque où nous habitions à Caen et où nous revenions en vacances à Saint-Vaast-la-Hougue. Un rituel s'était établi, celui de découvrir le premier la tour de la Hougue, du haut des landes d'Ozeville, sur la route de Montebourg. C'était bien sûr très symbolique, mais révélateur : apercevoir la Hougue indiquait que nous étions revenus au pays, que je retrouvais mes racines. Les tours avaient bien leur place, mais elles se fondaient dans le paysage, comme si elles avaient toujours existé : certes j'avais bien entendu parler d'une bataille navale mais en dehors de cet épisode, je n'y faisais guère attention car leur accès était interdit. On ne pouvait aller sur Tatihou en raison du «centre de redressement» comme on l'appelait. On allait bien faire le tour de la Hougue, mais la tour, propriété de la Marine, restait ina...
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