La gare maritime de Cherbourg abrite la Cité de la Mer depuis 2002. (© Baptiste Almodovar)
La gare maritime est ravagée par les Allemands. Le quai de France saboté, à gauche, est un amas de ruines. En haut, à gauche, on aperçoit un filet de barrage flottant replié. À droite, le cargo le Normand, sabordé par les Allemands et coulé perpendiculairement à la grande jetée, ne sera renfloué que le 8 novembre 1947. D’ici là, il sert de quai de déchargement. (© National Archives) |
La Cité de la Mer a vingt ans ! À cette occasion, nous revenons sur l’épopée de la prestigieuse gare maritime de Cherbourg, qui lui sert aujourd’hui d’écrin. Et nous en profitons pour explorer un pan de l’histoire de la ville, celui de sa libération.
Après la réussite du débarquement du 6 juin 1944, la prise de Cherbourg constitue l’un des objectifs principaux des forces alliées. Afin d’approvisionner les troupes impliquées dans la bataille de Normandie et leur permettre de s’enfoncer plus profondément en France, les Alliés ont besoin d’un port important : seul Cherbourg peut répondre à cette nécessité. Voici le récit de l’incroyable libération de la ville, au travers de témoignages et de photographies exceptionnels.
Des défenseurs déterminés
Dans l’éventualité d’une attaque alliée en Normandie, la Wehrmacht a considéré qu’il fallait impérativement fortifier ses deux principaux ports, le Havre et Cherbourg. Tout comme la cité cauchoise, la ville du Cotentin dispose, à l’arrivée des Américains, d’un puissant réseau de fortifications, d’artillerie côtière et d’autres systèmes de défense sur lesquels les assaillants doivent se briser. Quand les Américains réussissent à bloquer la péninsule du Cotentin, en libérant Barneville le 18 juin, quatre divisions allemandes, soit 40 000 soldats, se retrouvent isolés sur la presqu’île. Ils doivent pourtant conti...
Il vous reste 94 % de cet article à lire.
ÉVÈNEMENT « la cité de la mer à vingt ans » (10 pages) :
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|