Le vitrail de la création. Basilique Notre-Dame d’Alençon. (© Stéphane William Gondoin)
Le bas de la nef, l’orgue et sa tribune. Basilique Notre-Dame d’Alençon. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand) |
Dans les années 1529-1531, grâce aux contributions de généreux donateurs, le clergé desservant l’église Notre-Dame d’Alençon passa commande, auprès de maîtres verriers des environs, d’une série de vitraux pour la nef de leur sanctuaire. Furent sollicités les sieurs Pierre Fourmetin, d’Alençon, Berthin Duval, du Mans, et Pierre Leclerc, d’Argentan.
Par un marché conclu le 15 novembre 1529, Pierre Leclerc se vit chargé de réaliser une grande verrière dédiée à la création. Suivit un second marché, en date du 16 février 1530, qui confia au même artiste le soin de concevoir un autre vitrail, consacré cette fois à la faute originelle et à ses conséquences.
« Que la lumière soit »
Lorsque vous vous trouvez au pied de Notre-Dame, vous êtes immédiatement saisi d’une sensation de vertige en contemplant l’immense façade occidentale et l’exubérance de son décor, apogée du style flamboyant. Une fois franchie la porte, votre regard est d’abord aspiré en direction du chœur, avant de s’élever vers les voûtes traversées d’ogives, de liernes et de tiercerons. En vous retournant, l’orgue et son buffet, œuvres des facteurs Gratien de Cailly et Simon Le Vasseur, ainsi que du menuisier Jehan de Maton entre 1535 et 1537, emplissent tout l’espace. Récemment restauré, l’orgue a recouvré sa splendeur et ses teintes d’origine. Vous savourez alors l’élévation de la nef, avec au-dessus des grandes arcades un élégant triforium à la balustrade percée de quadrilobes, puis une succession de fenê...
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