La musée de la Corderie Vallois ; bâtiment principal. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand)
La musée de la Corderie Vallois ; Avant d’être assemblés, les fils sont tirés jusqu’à la toronneuse. (Photo Alexandre Vernon © Patrimoine Normand) |
Non loin de Rouen, depuis toujours, coule la rivière Cailly au débit chantant. Depuis des lustres, tournent sans répit sur son cours des moulins vivants.
À Notre-Dame-de-Bondeville un moulin a fonctionné pendant presque trois siècles pour du papier. Puis, à partir de 1822, il a tourné pour le tissage du coton. Le bâtiment fut alors complètement transformé tel qu’on peut le voir aujourd’hui, et la roue initiale fut remplacée par une énorme roue hydraulique. En 1835, la filature de coton comptait 5 000 broches en continue réparties en quatre ateliers. La propriété est acquise en 1836 par un indienneur de Bolbec. Après un temps de conversion en filature de laine en 1865, le bâtiment est adapté en corderie en 1880 par Jules Vallois qui en devient propriétaire en 1897. Il y installe un atelier de cordes câblées au rez-de-chaussée et, au premier étage, un atelier de cordes tressées essentiellement destinées à servir de transmission sur les métiers à tisser. On y fabriquait aussi des mèches à briquet, de la passementerie pour l’habillement et la décoration, des filets de pêche, etc.
Quand l’usine devint musée
L’activité s’y est maintenue jusqu’en 1978 sous la direction de Maurice Mallet. Après des années d’abandon, mais étant donné le bon état du matériel et du bâtiment, et considérant en outre la spécificité de l’activité de cette usine, l’idée fut d’en faire un musée industriel. Après avoir permis d’inscrire le bâtiment à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et de classer ses remarquables machines, ce musée a pu être réalisé grâce à la volonté opiniâtre du Musée de l’Homme et de l’Industrie (AMHI), du Conseil Régi...
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