« Oreilles d’ours ». (© Christiane Dorléans)
Ancolie ou « Gant à la Vierge ». (© Christiane Dorléans) |
« Des fleurs à l’église toute l’année… » Tel était le souhait du curé de Lisores comme bien d’autres prêtres en Normandie. C’est ainsi que les jardins des paroissiennes ont introduit et abrité quantité d’espèces et de variétés de fleurs au début du XXe siècle pour orner les cérémonies.
Fleurs et feuillages ont toujours accompagné les fêtes religieuses. Toutefois le fleurissement des cérémonies de la première moitié du XXe siècle a été d’une incomparable richesse.
À travers toute la Normandie, de Pâques à la Toussaint, et même durant les mois plus rudes de l’hiver, les paroissiennes apportent chaque dimanche des fleurs à l’église.
Le curé et la « sacristine » imposent un code de couleurs pour l’ornementation des cérémonies et « il y avait les bouquets des messes ordinaires et ceux des fêtes liturgiques.»
« À Montviette, le samedi ou la veille de la fête, l’épicière installe une bassine remplie d’eau devant la porte de l’église. Les gens viennent y déposer des fleurs coupées et des dames sont chargées de confectionner les bouquets. L’épicière cultive aussi une longue bande de Montbrétia dont le feuillage sert à faire les fonds de bouquets ».
Les Roses de Noël et des Oreilles d’ours en potée fleurissent la crèche avec des branches de houx « fleuri ». Traditionnellement, on n’intro...
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