L’étonnant manoir du Vièvre, avec ses tours circulaires et sa tourelle d’escalier, à Saint-Étienne-l’Allier. (Photo Rodolphe Corbin © Patrimoine Normand)
Le petit canton de Saint-Georges-du-Vièvre est une contrée secrète, où chaque village abrite un patrimoine discret. Les soirs d’été, des « soirées vagabondes » imaginées par un amoureux du pays, Robert Marie, nous ont permis d’apprécier les trésors cachés de ces communes ignorées.
Pour aborder le Vièvre
Le chef-lieu de ce canton très rural est ainsi des plus accueillants. On pourra regretter la disparition en 1930 de ses halles aux toiles, témoins depuis le XVe siècle du dynamisme d’une production artisanale de « fleurets » ou de « brancards », mais on observera avec intérêt ses belles façades en briques ou en colombages. Quant à la tradition selon laquelle la pharmacie aurait été ensorcelée, libre à chacun d’en rire ou de s’en effrayer.
Après avoir envisagé plusieurs itinéraires, nous avons finalement choisi de parcourir à pied le « Chemin de la Véronne », au départ de Saint-Étienne-l’Allier. La vallée de la Véronne est l’un des axes structurants de ce territoire, où l’eau est omniprésente. La forêt du Vièvre est l’autre caractéristique essentielle du paysage. Située sur la rive gauche de la Risle, entre Brionne et Pont-Audemer mentionnée aux XIe et XIIe siècles, elle est progressivement défrichée, mais conserve de riches peu...
Il vous reste 91 % de cet article à lire.
PRATIQUE
|
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER :NOUS SUIVREPRATIQUE
|