Hêtre - Fagus sylvatica ; Type 2 : Erable - Acer davidii ; (Vieux) chêne - Quercus robur. (Photo Jeannine Rouch © Patrimoine Normand)
Vieux peuplier d’Italie - Populus. (Photo Jeannine Rouch © Patrimoine Normand) |
Le promeneur des parcs ou des forêts prête généralement attention au port de l’arbre, à ses frondaisons et l’identifie le plus souvent par ses feuilles, mais passe près du tronc sans lui attacher d’intérêt particulier, le jugeant sombre, terne et sans attrait.
Lorsque, à la fin de l’automne, les arbres se sont dépouillés de leur parure d’or et de cuivre, se livrant à nu, on peut alors examiner de près leurs écorces non dissimulées par l’ombre de leur feuillage estival. On y découvre une infinie variété de structures, de couleurs et d’étranges contours. Cependant, quelques arbres conservent des feuilles en hiver qui subsistent même mortes, dites « marcescentes », ce sont : le chêne sessile, le hêtre et le châtaignier faciles à reconnaître par leurs fruits : gland, faîne ou châtaignes que l’on trouve au sol. D’autres gardent leurs fruits : l’aulne et ses petits cônes, le frêne avec ses bouquets de samares, alors que la plupart des feuillus ne conservent que leur ramure, leur tronc.
Ainsi, le promeneur curieux peut faire un jeu du décryptage des écorces, en les comparant et en les observant de très près.
« De la naissance à la mort de l’arbre, l’écorce subit une lente évolution qui la modifie durant sa croissance. Ce changement est conditionné par la physiologie propre de l’arbre et divers facteurs géologiques, géographiques et clima...
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