Cassis jaune. (© Christiane Dorléans)
Cassis blanc à « l’eau-de-vie ». (© Christiane Dorléans) |
Si l’on parle de sorbet, de gelée ou de liqueur de cassis, chacun d’entre nous évoque, forcément, le cassis à grain noir. Pas tout le monde ! Car en de rares jardins de Normandie, on cultive toujours un mystérieux cassis à grain jaune.
À Bayeux, à Saint-Sever-du-Calvados, à Trun et sans doute en d’autres jardins discrets de Normandie subsiste encore ce petit arbuste méconnu.
Les témoignages recueillis sur sa culture et son usage concordent d’un jardinier ou d’une jardinière à l’autre. Chaque jardin abrite habituellement un petit coin réservé aux « fruits rouges » des groseilliers à fruits rouges parfois blancs, un ou deux groseilliers à maquereau et quelques pieds de cassis noir pour faire les gelées et la liqueur de la maisonnée. Au milieu de ces arbustes à petits fruits est parfois planté un cassis à grain jaune. Un seul pied et jamais plus. Il est presque toujours réservé à la fabrication du cassis à « l’eau de vie », tandis que la liqueur est tirée du fruit noir.
Ce fruit, plus sucré que le noir, est mis en bocal quand le grain est complètement mûr ; lorsqu’il a pris une teinte vieil or. Il faut attendre Noël pour le consommer. Comme on le fait des prunes à « l’eau de vie », le fruit est dégusté avec l’alcool.
D’origine mal connue, pour ne pas dire inconnue : la Société Nationale d’Horticulture ne conserve la trace que de deux variétés très peu cultivées en France au mi...
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