La carrière de dressage est balisée par des lettres qui servent de repères au cavalier. (© Thierry Georges Leprévost)
Éric Augereau met son étalon au passage lors de la répétition de son spectacle sur François Robichon de la Guérinière. (© Thierry Georges Leprévost) |
Le dressage équestre existe en tant que tel dans quatre des huit disciplines qui figurent aux Jeux Équestres Mondiaux : le concours complet, l’attelage et le dressage olympique, auxquels il convient d’ajouter le para-dressage, qui en constitue la version handisport. En réalité, l’éventail du dressage recouvre la totalité des activités équestres.
Nous ne reviendrons pas sur les parties relatives au dressage des disciplines du complet et de l’attelage, que nous avons abordées dans nos éditions précédentes1, pour nous attarder sur le dressage olympique, communément appelé tout simplement dressage.
Une forte empreinte allemande
Aboutissement d’une éducation harmonieuse et précise, le dressage met en scène au cours d’une reprise de plusieurs minutes le couple cheval-cavalier sur une carrière de sable ou, plus fréquemment à présent, et c’est la règle en compétition de haut niveau, sur un sol de matériau composite : un rectangle de 60 mètres sur 20, au périmètre marqué de lettres choisies de A à X, qui le balisent pour faciliter les déplacements des concurrents.
Comme en danse classique ou en patinage artistique, ceux-ci correspondent à des figures libres ou imposées, exécutées devant un jury qui attribue des notes selon des critères d’énergie, de régularité des allures, d’exactitude et d’aisance des mouvements, et d’enchaînement des évolutions. Des aspects plus subjectifs tels que l’apparence, l’élégance, la confiance mutuelle, la concentration, l’harmonie entre les deux partenaires et l’esthétique générale jouent un rôle important dans l’appré...
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1) Lire Patrimoine Normand n°87 et n°88.
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