Rose Falstaff. Roseraie parc William-Farcy, à Offranville. (© Isabelle Migaszewski)
Le prince Hani Kayali dans sa roseraie du château de Mesnil-Geoffroy. (© Isabelle Migaszewski) |
À la belle saison, les jardins de notre région se parent d'une robe végétale multicolore, dont la rose est souvent le joyau ornemental. Certains parcs de Normandie se sont spécialisés dans sa culture et leurs propriétaires ont créé une association afin de promouvoir leur activité horticole, mais aussi d'échanger recettes, pousses et savoir-faire. Rencontre avec le prince Hany Kayali, cofondateur d'Itinéraire des Roseraies normandes.
Le rosier est un arbuste très ancien. On le retrouve en effet à l’état fossile dès l’ère tertiaire. Comme tous les végétaux que l’on rencontre actuellement dans les jardins, le rosier horticole provient de rosiers sauvages, dits botaniques. Il en existe environ 150 espèces dans le monde, qui ont la particularité de ne pousser spontanément que dans l’hémisphère nord. On ne note en effet leur présence qu'en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. C’est à partir de ces rosiers botaniques que, par sélection, croisement, culture, ont été créées toutes les variétés de rosiers connues de nos jours.
Des roses et des hommes
L'odyssée commune de l'homme et de la rose est à la fois longue, complexe, souvent méconnue, et ses racines se perdent dans la nuit des temps. Deux régions du globe ont cependant largement contribué à la domestication du noble végétal : l'Extrême-Orient, plus spécialement la Chine, et le Bassin méditerranéen. Autour de la Grande Bleue, les rosiers possèdent des caractéristiques bien spécifiques : ils donnent des bou...
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