La Maison de la terre au Bosc-Roger-en-Roumois dévoile la saga des potiers d'Infreville. Salle regroupant les poteries les plus significatives retrouvées par Madame Guilluy et son équipe. (© Association Tuiles Poteries Briques du Roumois - ATPBR).
La mairie de Bourgtheroulde-Infreville, foyer de développement du centre de poterie, et son élégante façade en briques (© Viriginie Michelland). |
Pendant plusieurs siècles, la forêt de la Londe-Rouvray a fourmillé d’activités dans sa partie ouest couvrant une fraction du plateau du Roumois. Jusqu’en 1865, un gisement d’argile y a fourni du travail à des paysans des environs de Bourgtheroulde, avant de constituer une manne à première vue inépuisable, qui étendit dans toute la France la réputation de la carrière de la « terre à pots ».
Marquant de leur présence discrète cette forêt où ils ont creusé des puits pour en extraire l’argile et trouvé le bois nécessaire à sa cuisson, les potiers ont investi par leur production artisanale et un peu rustique bien des vaisseliers et des remises dans les fermes des environs. Un patrimoine fragile qui serait sans doute tombé dans l’oubli, si Mme Françoise Guilluy ne s'était lancée en 1979 dans une passionnante chasse aux trésors. C’est en sa compagnie que nous avons découvert à Bosc-Roger-en-Roumois la Maison de la Terre, qui permet de tout savoir sur la saga des potiers d’Infreville, une commune à part entière jusqu’à sa fusion avec Bourgtheroulde en 1973.
Un matériau d’une qualité peu commune
Quel est donc ce mystérieux matériau capable d’alimenter ainsi la production de nombreuses générations d’artisans et même, plus tard, des faïenceries importantes ? Le gisement d’argile plastique se cac...
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