Michel de Decker entouré de ses amis historiens André Castelot (à gauche) et Alain Decaux (à droite). (© Patrimoine Normand)
MICHEL DE DECKER - HISTOIRES NORMANDES.
Journal de bord ma Normandie Bleue - n°101.
Un secret ne devrait jamais être révélé (Keep your secret secret, disent nos voisins). Soit, mais que saurait-on de notre histoire et de celles et ceux qui l’ont écrite si on ne s’autorisait pas, de temps en temps, quelques petites entorses au règlement ? Car il faut tout de même un peu d’indiscrétion pour révéler qu’Alphonse Allais de Honfleur était normand par sa mère et breton par un ami de son père ; que notre cher dramaturge rouennais Pierre Corneille était un vieux coquin ; que le président de la République, le Havrais Félix Faure, a beaucoup fait pour les parents des orphelins ; que Louis Jouvet – de Saint-Ouen-le-Pin – a lancé une souscription pour la veuve du Soldat Inconnu ou que l’abbé Pierre, d’Esteville, déclarait se battre pour que les sans-abris ne meurent pas de froid à petit feu. Michel De Decker nous livre ici quelques-unes des bonnes feuilles de son ouvrage à paraître en avril aux éditions OREP !
MES SECRETS D’HISTOIRE
J’étais en culottes courtes quand je suis arrivé en Normandie.
À Tillières-sur-Avre, précisément. C’est à l’école communale de ce bourg, dont les vieilles pierres sont si bavardes, que j’ai appris à lire, à écrire, à découvrir…
Très vite, la Normandie, avec ses histoires incroyablement riches et diverses, a été ma danseuse.
Aujourd’hui, c’est devenu un corps de ballet.
Que je ne me lasse pas de voir caracoler de Barentin à Barenton, valser des Pieux à La Gaillarde ou sauter du Boisgeloup à Montgaroult.
Sans pas de deux, évidemment, puisque réunification oblige, mais avec grand écart indispensable tant il y a loin d’une fron...
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