Eugène Boudin, Festivités à Fouesnant. Sans date. Crayon sur papier, 20 x 30 cm. (© Honfleur, musée Eugène-Boudin. Inv. 2020.1.1.)
Benjamin Findinier et Caroline Thévenin présentant l’album. (© Stéphane William Gondoin) |
Au début de l’année 2020, le musée Eugène-Boudin de Honfleur a réalisé une acquisition exceptionnelle en achetant un album in-folio contenant cent dessins réalisés par l’artiste normand. Un ensemble majeur, qui permet d’en connaître davantage sur la formation de ce précurseur de l’impressionnisme.
Aucune communication n’a été immédiatement organisée autour de cet événement, la pandémie ayant relégué au second plan tout ce qui touche au domaine de la culture. Maintenant que s’esquisse enfin une sortie de crise, du moins nous l’espérons, l’art doit reprendre la place qui lui revient dans nos vies. Nous en avons tous besoin.
Une jeunesse à l’étude
Né en 1824 à Honfleur, Eugène Boudin franchit l’estuaire à dix ans avec sa famille pour s’installer au Havre. Tour à tour mousse, commis d’un imprimeur puis d’un papetier, il ouvre en 1844 avec un associé, toujours au Havre, une boutique de papetier-encadreur. Son magasin est fréquenté par des artistes réputés, tels les peintres Eugène Isabey, Constant Troyon ou Jean-François Millet, qui recourent à ses services tout en lui prodiguant des conseils, alors que croît son intérêt pour le dessin. En 1847, le jeune homme dé...
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