MuséoSeine. (© Stéphane William Gondoin)
En 1802, le Premier consul Napoléon Bonaparte visite Le Havre et prononce pour l’occasion une phrase demeurée fameuse : « Paris, Rouen et Le Havre ne forment qu’une seule ville dont la Seine est la grande rue. » Avec son sens inné de la formule, le futur empereur des Français a saisi toute l’importance de la basse vallée de ce fleuve, qui offre à la capitale française un accès direct à la mer. La Seine méritait bien son musée : c’est maintenant acquis avec le MuséoSeine de Caudebec-en-Caux.
Depuis la nuit des temps, les hommes trouvent dans la basse vallée de la Seine un cadre propice à leur épanouissement. Au fil des millénaires, nombre de peuples se sont installés sur ses berges pour profiter de ses bienfaits : chasseurs-cueilleurs du Paléolithique ou du Mésolithique, agriculteurs du Néolithique ou de l’âge du bronze, Celtes, Romains, Francs, Vikings. Tour à tour, ils y ont laissé des empreintes souvent discrètes, découvertes par un heureux hasard ou révélées par des fouilles archéologiques ciblées. À des époques plus récentes, les communautés sédentarisées le long de ses amples ondulations ont développé quantité d’activités spécialisées : pilotage pour éviter aux navires remontant vers Rouen les pièges de la navigation, batellerie, pêche, industrie… C’est ce lien intime et continu tissé entre le fleuve et des générations de riverains, que met principalement en valeur le flambant neuf MuséoSeine de Caudebec-en-Caux.
Un hommage à l’estuaire
MuséoSeine, c’est d’abord un bâtiment ultramoderne implan...
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