Pichets translucides et violines, Basse et Haute-Normandie. 2e moitié du XVIIIe siècle. Remarquer la trace de pontil au premier plan. (Photo Xavier Hourblin © Patrimoine Normand.)
La Normandie était riche de nombreux centres verriers jusqu'à la veille de la révolution, se démarquant nettement, avec la Lorraine, des autres provinces, tant en matière de variétés, de qualités et de quantités des verreries produites. Dans l'Orne notamment, où le bois et la fougère abondaient, plusieurs verreries de renom se sont imposées dans diverses réalisations, bien qu'il soit pourtant aujourd'hui difficile de se prononcer sur l'origine de la majorité des pièces qui nous sont parvenues.
Quelques remarques sur la composition, la fusion et les différentes qualités de verre produits en Normandie
Aux époques qui retiennent notre attention dans le cadre de cet article (XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles), la composition du verre reste variable entre les ateliers eux-mêmes, correspondant approximativement à un mélange de deux tiers de silice (sable) pour un tiers de soude et de chaux.
Le choix d'un site pour l'implantation d'une verrerie répondait à la proximité sur place des matières premières, ce qui fait que bon nombre d'entre elles se situaient en forêt, dont le bois servait de combustible pour les fours et la fougère réduite en cendres faisait office d'élément alcalin. Les verres obtenus à partir de ce genre de fondants sont dits sodiques ou pota...
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