Vue de dessus du couvercle bombé d’un coffre. On y distingue les bandes de papier, partiellement décollées, entre les planchettes, et l’anse de préhension en fil de fer. (Photo Jean-Xavier de Saint-Jores © Patrimoine Normand.)
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Les coffrets peints normands sont connus sous diverses appellations, la plus usitée étant celle de « coffres de Rouen », principale ville de leur production. D’autres désignations se rencontrent cependant, en fonction de leurs « pays » de commercialisation ou d’utilisation : coffres de Granville, coffres de Honfleur, coffres de mariage ou de marins. Les sources documentaires étant peu nombreuses, que sait-on aujourd’hui de cet art populaire propre à notre province et malheureusement tombé dans l’oubli.
Technique de fabrication
Il s’agit invariablement de coffres et coffrets réalisés à partir de planchettes de bois blanc, souvent du hêtre ou du tilleul, grossièrement assemblées entre elles à l’aide de petits clous. Le découpage des lames de bois et leur montage sont rudimentaires, ce qui nécessite de coller des bandes de papier pour boucher les interstices entre les éléments.
Il existe deux types de cassettes propres à cette production. Les coffrets, toujours de forme parallélépipédique ne mesurent jamais plus de 30 cm de longueur. Les coffres, dont les plus grands atteignent 80 cm de longueur, sont, quant à eux, toujours munis d’un couvercle bombé.
Le nombre de planchettes utilisé pour la fabrication de ces coffres et coffrets est constant, 5 éléments sont nécessaires à la réalisation du fond et des côtés d’un coffre, alors qu’il en faut 7 pour son couvercle, dont 4 pour le pour...
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