Adolphe-Félix Cals. 1810-1880 (© Guillaume Néel).
Festival Normandie Impressionniste oblige, c’est un peintre que nous avons décidé de mettre à l’honneur ici. Les esprits tatillons nous objecteront qu’il n’était pas normand d’origine, puisque né à Paris. Certes répondrons-nous, mais c’est quand même bien à Honfleur qu’il choisit de s’installer et qu’il passe les dernières années de sa vie. Élève des graveurs Jean-Louis Anselin et Nicolas Ponce, ami de Jongkind et de Corot, il est proche des peintres de l’École de Barbizon. Bon, la forêt de Fontainebleau est fort jolie, mais cela n’a quand même rien à voir avec les côtes de la Manche, non ?
Inconditionnel des rencontres de la ferme Saint-Siméon (voir notre article), il y côtoie les Boudin, Monet, Daubigny, Dubourg et autres Courbet. Son plaisir, à Adolphe-Félix Cals, consiste à planter son chevalet sur le port ou sur les bords de mer. Il aime saisir paysages et scènes de vie rurale et se distingue aussi par ses portraits particulièrement profonds, qui mettent en lumière le petit peuple des travailleurs, des gens humbles. Des personnages à son image, en quelque sorte…
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