C’est en compagnie d’un quatuor de gens de lettres qui ont laissé de pittoresques empreintes en Normandie que le Journal de Bord vous invite à vagabonder aujourd’hui : avec l’auteur dramatique rouennais Pierre Corneille, qu’on ne présente plus ! Quoi que… ; avec la maman des Petites filles modèles, dans son château d’Aube, près de L’Aigle ; avec le poète bachique Jean-Guillaume de Chaulieu, dans son Vexin natal et avec l’encyclopédiste Jean-François Marmontel venu se retirer à Habloville, près de Gaillon.
La robe ou le jupon
Pierre Corneille - qui porte le nom d'un oiseau noir - habitait rue de la Pie, à Rouen. D’autre part il a vraiment su voler de ses propres ailes en vivant de sa plume !
Mais avant d'être rouennaise, la famille Corneille était originaire de Conches. C'est au Neubourg, aussi, que Pierre a connu un fameux succès théâtral. C'est une Andelysienne qu'il a épousée ! Bref, cet homme à qui les lettres classiques doivent leurs plus majestueux alexandrins, possède de solides racines normandes. On lui doit de merveilleuses tragédies, c'est incontestable, mais on lui doit aussi quelques vers parfaitement hilarants, du genre : « Plus le désir s'accroît, plus l'effet se recule... », ou « Car ce n'est pas régner qu'être deux à régner... », ou encore « Je suis Romaine, hélas ! puisque mon époux l'est… » Donc, le berceau des Corneille est à Conches-en-Ouche. Au XVIe siècle, on y trouve un Pierre Corneille, sieur de Sécu...
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