Jules Chaplain (© BNF- www.galica.fr).
Lorsque l’on parle d’œuvre au sens le plus général du terme, on songe d’abord à ces toiles de maîtres ou à ces sculptures qui forment les collections de nos plus grands musées. On pense également musique ou littérature et à des noms comme Eugène Boudin, Jean Goujon, Gustave Flaubert ou François-Adrien Boieldieu. Les médailles en revanche, ne traversent pas nécessairement l’esprit. Et pourtant, ces minuscules morceaux de métal transmettent bien des messages ou des émotions, et racontent maintes histoires. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, un Normand, qui en avait fait sa spécialité, devint l’une des célébrités de la Belle Époque. Au point que l’on remit ses réalisations aux premiers champions olympiques de l’ère moderne !
Né le 12 juillet 1839, Jules Clément Chaplain est le fils d’un couple d’artisans boulangers de Mortagne-au-Perche (Orne). Son talent explose en 1863, lorsqu’il remporte le premier grand prix du concours annuel de l’Académie des Beaux-Arts, passé à la postérité sous le nom de Prix de Rome, dans la catégorie gravure en médailles et pierres fines. Ce succès lui vaut une bourse destinée à subventionner un séjour de trois ans dans la Ville éternelle, à la prestigieuse villa Médicis, passage obligé dans la formation de tout jeune artiste prometteur. Au cours de ces années d’apprentissage, il approfondit ses connaissances dans le domaine des arts de l’Antiquité et de la Renaissance italienne, influences que l’on ressent largement à travers l’ensemble de son œu...
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