L’entrée occidentale du parc-jardin de la sente des Rivières. (© Stéphane William Gondoin.)
Au pied du clocher roman de l’antique abbaye de Montivilliers, (re)fondée il y a presque mille ans par le duc de Normandie Robert le Libéral (1027-1035), coule la Lézarde. Longue de 14,5 kilomètres, cette modeste rivière était autrefois le dernier affluent de la Seine qu’elle rejoignait naturellement après la traversée d’Harfleur1. Les aménagements récents du parc-jardin de la sente des Rivières permettent de comprendre son histoire et les écosystèmes qu’abrite son cours.
Ne vous fiez pas aux apparences : malgré son air paisible et son nom qui fleure bon les longues siestes estivales, la Lézarde reste un cours d’eau aux colères redoutables. Le 5 décembre 2023, elle est ainsi sortie de son lit pour la troisième fois en un quart de siècle, causant l’inondation du centre-ville de la commune avec, à la clef, la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. En cause, toujours les mêmes facteurs : des pluies torrentielles, mais aussi l’activité humaine, notamment l’artificialisation des sols.
Un projet d’ampleur
C’est précisément afin de pallier – au moins partiellement – ce genre de risque, qu’il convient de favoriser la renaturation des zones potentielles de débordement de nos cours d’eau en amont des agglomérations. Tel est le cas de ce « parc-jardin de la sente des Rivières », inauguré le 25 mai 2024. D’une superficie d’en...
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