Coquille Saint-Jacques de Normandie. (© Normandie Fraîcheur Mer)
Si le passage à l’automne annonce une plus faible luminosité, des températures en baisse et une météo capricieuse, il nous promet également quelques bons moments gastronomiques, notamment grâce au retour dans nos assiettes de la coquille Saint-Jacques. Pecten maximus de son petit nom savant, à ne pas confondre avec son cousin le pétoncle – on ne mélange pas les torchons et les serviettes ! –, se pêche d’octobre à mai. Avec 30 000 à 35 000 tonnes par an, la Normandie représente les deux tiers de la production française. Ce succès est le fruit de la politique de pêche raisonnée menée depuis trente ans sur notre littoral, coordonnée par les professionnels du secteur et les scientifiques. Les résultats sont à la hauteur des efforts consentis : les stocks de gisements – dont le principal se situe en baie de Seine – ont été multipliés par trois à six, et les volumes débarqués par deux à trois. De quoi laisser espérer dans un avenir proche l’obtention de la certification internationale MSC Pêche durable (Marine Stewardship Council), pour compléter les deux Labels rouges qui récompensent déjà notre coquille régionale. Et puis, il y a aussi de la part des acteurs de la filière la volonté d’assurer la traçabilité du produit via l’IGP (indication géographique protégée) « Coquille Saint-Jacques de Normandie », histoire que l’on ne fasse pas prendre au consommateur des vessies pour des lanternes. Que vous l’aimiez crue, légèrement cuite à la poêle, accompagnée de légumes de saison, effet garanti auprès de vos invités !
Poêlée de Saint-Jacques. (© Jean-Luc Péchinot).
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