Roger II, roi de Sicile, couronné par le Christ en personne. Une nouvelle monarchie de droit divin… (© Pixelfehler – Domaine public – Wikimedia commons)
Chapelle palatine, à Palerme, au carrefour d’une multitude de cultures. (© Pistillo99 – Domaine public – Wikimedia commons) |
Les disparitions de Robert Guiscard et de Roger de Hauteville pourraient marquer un tournant fatal dans l’histoire des Normands d’Italie, tant ces deux personnages acquirent une dimension exceptionnelle et laissèrent un vide immense derrière eux. Il n’en fut cependant rien, avec une apogée encore à venir sous le principat de Roger II. Et puis vint l’heure du déclin et de la chute, sous les coups d’un « Cyclope sanguinaire ».
Quelle carrière pour les descendants de Tancrède de Hauteville, modeste seigneur du Cotentin, dont le souvenir aurait sombré dans la nuit des temps s’il n’avait engendré pareille descendance ! Partis de rien, ses fils s’illustrèrent et s’imposèrent contre des ennemis infiniment plus puissants qu’eux. Du moins en apparence… Ils surent jouer des antagonismes locaux entre princes lombards, sur l’impopularité des autorités byzantines et les divisions entre musulmans. Cela n’empêcha nullement les rivalités normandes internes, débouchant régulièrement sur des conflits armés qui auraient pu hypothéquer leur réussite. Néanmoins, comme en Normandie à la même époque, un pouvoir central fort amena une cohésion de groupe et développa une capacité à mener des entreprises collectives, même les plus har...
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DOSSIER « conquête normande de l'Italie du Sud et de la Sicile » (16 pages) :
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