Probable exercice de débarquement à Slapton Sands (Devon), plage à la configuration voisine de celles d’Omaha et d’Utah. L’un de ces entraînements, l’opération Tiger (du 22 au 29 avril 1944), tourna au fiasco à cause de l’attaque de vedettes rapides allemandes, ce qui coûta la vie à près d’un millier d’hommes. (© National Archives and Records Administration – Conseil régional de Normandie – Mise en couleur Rodolphe Corbin – CC BY-SA 2.0)
Les « trois grands », Staline, Roosevelt et Churchill, à la conférence de Téhéran. Il y fut confirmé au dictateur soviétique l’ouverture d’un second front en Europe pour le printemps 1944. (© Library of Congress) |
« Un souverain peut être une cause de trouble pour l’armée de trois façons. Il entrave les opérations militaires quand il commande des manœuvres d’avance et de recul impraticables ; il trouble l’esprit des officiers quand il cherche à intervenir dans l’administration des trois armes alors qu’il en ignore tout ; il sème la défiance chez les hommes en cherchant à s’immiscer dans la distribution des responsabilités alors qu’il ne connaît rien à l’exercice du commandement. » Si le « première classe » Hitler avait lu L’Art de la guerre de Sun Tzu, le cours du Second Conflit mondial eut pu être très différent. Fort heureusement pour nous, il ignorait jusqu’à son existence…
À l’automne 1943, le président américain, Franklin Delano Roosevelt, participe à une série de rencontres internationales : conférence du Caire (du 23 au 27 novembre), avec le Premier ministre britannique, Sir Winston Churchill, et le généralissime chinois Tchang Kaï-Chek ; conférence de Téhéran (28 novembre–2 décembre), toujours avec Churchill, et cette fois-ci le dictateur soviétique Joseph Staline ; seconde conférence du Caire (4–6 décembre), avec Churchill et le président turc ?smet ?nönü. Sur le chemin du retour aux États-Unis, Roosevelt fait escale le 7 décembre 1943 à Tunis, pour y rencontrer le general Dwight David « Ike » Eisenhower. À peine assis dans la voiture de ce dernier, le Président lui déclare sans ambages : « Eh bien, Ike, vous allez commander Overlord. » Sans doute écrasé par le poids des responsabilités qui vient de se s’abattre sur ses épaules, le general répond : « Monsieur le Président, je me doute que pareille nomination a com...
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DOSSIER « 6 juin 1944, le Débarquement » (18 pages) :
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