Image de synthèse du « projet Beauvoisine ». (© PERSEVOIR-DUPLAT-CBA-RRC-Ateliers A.Rispal)
Ça y est, le couperet est tombé le 13 décembre dernier : Rouen ne sera pas la capitale européenne de la culture en l’an de grâce 2028. C’est la ville de Bourges (Cher), fameuse pour son extraordinaire cathédrale Saint-Étienne et son palais Jacques-Cœur, patrie de l’artiste impressionniste Berthe Morisot, qui a décroché le Graal. Félicitations à l’équipe victorieuse pour ce succès sans doute mérité. On ne peut cependant s’empêcher d’éprouver une certaine déception, quand « la ville aux cent clochers », berceau de Flaubert ou de Géricault, qui avait émerveillé Victor Hugo, possédait tant d’atouts à faire valoir.
Ruminer ne sert à rien, alors regardons maintenant vers l’avenir. C’est dans le cadre de la candidature rouennaise que devait s’appréhender le « projet Beauvoisine », qui demeure malgré tout d’actualité. Il s’agit de fusionner les anciens Muséum et musée départemental des Antiquités, deux fois centenaires, mais désormais vétustes : « Dans une approche pluridisciplinaire, ce nouveau pôle culturel mêlera les collections d’ethnographie, d’archéologie antique, médiévale et Renaissance, les sciences naturelles, l’histoire de l’art et l’histoire pour proposer un parcours innovant qui retracera les liens entre le bassin rouennais et le reste du monde. » En attendant l’ouverture, les collections seront intégralement récolées. Chaque objet sera nettoyé, restauré au besoin et conservé avec soin, en attendant de revenir dans l’espace d’exposition. Du pain sur la planche en perspective, mais le jeu en vaut la chandelle.
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