Daniel Balavoine. 1952 - 1986. (© Guillaume Néel)
Nous voici à la fin des années 1970. Sur les ondes de la poignée de radios émettant à l’époque – nous sommes loin de la surabondance dopée par le Net de notre temps –, principalement RTL, tourne presque en boucle un titre interprété par une voix suraiguë, racontant la carrière cométaire et tragique d’un artiste de variété connaissant le succès, avant de tomber dans la déchéance. Il y a quelque part du Jim Morrison, du Jimmy Hendrix ou de la Janis Joplin dans cette histoire… Le succès est foudroyant et son compositeur-interprète renforce sa notoriété par les gammes vocales qu’il déploie dans l’opéra rock Starmania, signé Luc Plamandon et Michel Berger. On connaît la suite : les tubes succèdent aux tubes, de Mon fils ma bataille à L’Aziza, de Pour la femme veuve qui s’éveille à Vivre ou survivre. En 1980, la notoriété de Balavoine explose après un face-à-face, passé à la postérité, avec François Mitterrand : « Vous avez parlé pendant dix minutes au moins de l’affaire Georges Marchais dont tout le monde se fout strictement ! » Né à Alençon le 5 février 1952, Le chanteur trouve la mort dans un accident d’hélicoptère au cours de l’édition 1986 du rallye-raid Paris-Dakar, où il supervisait une action humanitaire des « Paris du cœur ».
Vidéo « La colère de Daniel Balavoine face à François Mitterrand » :
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