Ce dessin au crayon, daté de 1834, nous montre la maison à pan de bois se dressant à l’angle de la rue Franche, dominant la « grande traverse » avec son pignon. (© Coll. Georges Bernage) ; Aujourd'hui, la rénovation a un peu atténué le côté pittoresque de l’édifice. (Photo Erik Groult © Patrimoine Normand)
L’Hôtel de Rubercy est un bon exemple des modifications successives apportées au bâti bayeusain. (Photo Erik Groult © Patrimoine Normand) |
Nous poursuivons notre promenade dans l’ancienne paroisse Saint-Malo, là où nous l’avions laissée à l’entrée de la rue Franche…
Aux deux extrémités de cette rue, nous retrouvons le Moyen Âge. À cette extrémité nord se dresse à gauche une maison médiévale en pans de bois, à l’autre angle se dressait une chapelle templière maintenant disparue (voir numéro précédent). À l’extrémité de la rue se dresse le manoir de Gilles Buhot. Mais elle reste marquée par les siècles suivants. Au XVIIIe siècle, neuf de ses seize maisons sont rénovées ou construites1. Outre les deux maisons médiévales citées, nous verrons un bel ensemble du début du XVIe siècle, en partie modifié au XVIIIe siècle et un hôtel Renaissance. Le reste est en effet essentiellement du XVIIIe siècle.?L’Hôtel Saint-Manvieu, lui aussi médiéval, est masqué côté rue par une aile du XVIIIe siècle. Notons aussi un bel hôtel Louis XIII récemment restauré, l’Hôtel Eon de Cély. Le compte y est : environ sept édifices antérieurs au XVIIIe siècle et neuf de cette époque. Depuis la fin du XVIIIe siècle, la rue a en effet très peu changé. Nous avons là encore un décor urbain quasiment intact. Notons qu’à l’époque où ce décor est stabilisé, sous la Révolution, la rue a changé provisoirement de nom, comme nombre de rues de Bayeux, elle s’est appelée rue Montes...
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